Les salariés du CEN ont régulièrement besoin de mobiliser des données géographiques relatives au foncier ou la biodiversité. En effet, lorsqu’une zone d’étude est désignée, il peut être intéressant de disposer d’une première liste d’informations qui apparaissent comme récurrentes dans les projets de protection et de conservation de la biodiversité.
Le CEN a besoin de connaître la liste des espèces (patrimoniales ou non) présentes sur le site, leurs statuts de protection ainsi que l’état de la population (vulnérable, en danger, danger critique…).
Il peut être intéressant également de savoir si ces espèces sont inscrites sur les listes rouges (nationales, régionales, européennes) ou sur les listes déterminantes ZNIEFF, ou encore si une espèce revêt un enjeu régional ou départemental fort.
Des informations relatives à la présence ou non de périmètres réglementaires ( N2000, RN…) et d’inventaires (ZNIEFF, ZICO) ainsi que les coordonnées foncières des propriétaires de terrain sont également mobilisés.
Le CEN travaille à plusieurs échelles différentes. Il peut être amenée à travailler sur un site protégé, à l’échelle de parcelles, de propriétés agricoles, d’une zone de prospection ou encore celle d’une commune ou de tout autre collectivité.
Le choix retenu ici implique pour l’utilisateur de dessiner une emprise sur Qgis ou de se baser sur un périmètre déjà existant (exemple d’une commune ou d’une parcelle), en fonction de sa zone d’étude, et d’intégrer cette information dans la couche postgis nommée « zone_analyse_reporting_biodiversite_foncier ».
Au moment de la création de la zone, un formulaire s’ouvre dans Qgis et demande à l’utilisateur de compléter plusieurs champs de la table (motif,nom_commune, nom_site, boîtes à cocher pour analyse_biodiversite et analyse_foncier). Le champ nom_site est spécifié comme obligatoire et permet de rapatrier le nom du site dans le titre de la vue créée en compagnie de la date du jour.
L’utilisateur peut donc choisir s’il exécute l’analyse de la biodiversité ou l’analyse du foncier sur la zone (ou les deux). Le formulaire est validé, puis la mise à jour est enregistrée, ce qui permet la création des vues. Le rafraîchissement des vues se fait également au moment de la mise à jour de l’entité.
Le trigger de PostgreSql permet de déclencher un programme qui s’exécute de manière automatique lorsqu’un évènement précis se produit sur une table.
Le programme est stocké dans une fonction affectée à la table concernée, ici la table zone_analyse_reporting_biodiversite_foncier. Ainsi, lors de l’édition de cette table, les vues suivantes sont créées :
- liste et localisation des espèces (faune/flore) présentes sur le site avec leurs statuts de protection associés, leur présence ou non dans un inventaire, leur vulnérabilité et leur niveau d’enjeu régional
- liste et localisation des espèces dites « patrimoniales » présentes sur le site et leurs statuts. Cette donnée comprend les espèces protégées au niveau national ainsi que celles issues de l’article 1 de la Directive Oiseaux
- liste des espèces par communes (sur une seule ligne)
- liste des communes par espèces (sur une seule ligne)
- liste et localisation des espèces présentes dans la ou les communes du site étudié
- liste et localisation des espèces dites « patrimoniales » dans la ou les communes du site étudié
- liste et localisation des espèces présentes dans les communes voisines de la commune du site étudié
- liste et localisation des espèces dites « patrimoniales » présentes dans les communes voisines du site étudié
- liste et localisation des périmètres réglementaires et inventaires qui croisent la zone étudiée
- Pour les salariés en charge de ces questions, la liste et localisation des parcelles et des coordonnées des propriétaires des terrains de la zone étudiée
Création de la table de dessin des zones d’analyse foncière et d’enjeux de biodiversité
Les vues sont consultables depuis Qgis. Le travail réalisé ici permet d’accéder à ces informations à partir d’une simple édition. L’équipe du CEN peut ainsi mobiliser ces informations en autonomie en quelques clics sur Qgis par le renseignement d’un formulaire. Il permet également de répondre à l’obligation de suivi des requêtes liées aux données foncières et de garder une trace des analyses effectuées.
Trigger et fonctions nécessaires au reporting automatique des enjeux de biodiversité et à l’analyse foncière
L’utilisation du trigger pourra être améliorée au fur et à mesure des besoins et intégrer également des analyses spatiales plus complexes.